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Bibliothèque de philosophie contemporaine
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Critique de la raison pratique / Emmanuel Kant
Titre : Critique de la raison pratique Type de document : texte imprimé Auteurs : Emmanuel Kant (1724-1804), Auteur Mention d'édition : 4e éd Editeur : Paris : Presses universitaires de France Année de publication : 1971 Collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine Importance : XXII, 192 p Format : 21 cm Résumé : La moralité chez Kant s’applique à tous les êtres rationnels et en tout temps. Une action morale est définie comme une action déterminée par la raison, et non par nos pulsions. D’autre part, la valeur morale d’une action est déterminée par son motif, et non par ses conséquences ou ses résultats. Le critère de la moralité repose une question : puis-je transformer la maxime de mon action en loi universelle ? Agir moralement revient, selon Kant, à se conformer à un «impératif catégorique », autrement dit en conformité avec l’exigence d’une morale universelle. A contrario, les «impératifs hypothétiques», visent certains buts et ne peuvent être universalisés.
Une fois reconnue l’universalité de la loi morale, la morale exige de reconnaître son applicabilité universelle. Ainsi, les autres sont des agents moraux, comme moi, ce qui implique de les traiter comme des fins en soi, et non comme des moyens pour servir mes propres fins. Kant imagine une société idéale, un «royaume des fins», dans lequel les gens sont à la fois les auteurs et les sujets des lois auxquelles ils obéissent.
Mais il ne faut pas s’y tromper : la loi morale n’est pas une contrainte, une tyrannie venue de l’extérieur. La morale est fondée sur l’autonomie du sujet, et une morale de la contrainte n’a pas de sens selon Kant : sans autonomie, pas de responsabilité donc pas de morale. Le sujet kantien délibère donc pour agir moralement ou non, il peut ou non décider de suivre ses impulsions. L’obéissance à la loi morale est un acte autonome car elle est obéissance à une loi que le sujet se donne à lui-même. Sur ce point, Kant s’inspire du raisonnement de Rousseau sur la souveraineté : le sujet politique se plie à la volonté générale car il est à la fois sujet et objet de la volonté générale.
Kant répond à la question épineuse du libre arbitre et du déterminisme dans le domaine morale : comment peut-on à la fois affirmer que nous avons une volonté libre et que nous vivons dans un monde régi par des lois physiques nécessaires? Kant a distingué dans la Critique de la Raison Pure le monde phénoménal et le monde nouménal. Ainsi, les lois physiques s’appliquent uniquement aux phénomènes, alors que la volonté est une chose en soi que nous ne pouvons connaître (à l’instar de Dieu ou de l’idée du Moi). Même si nous ne savons pas si la volonté est libre, nous devons cependant agir en conformité avec l’idée de liberté.Réservation
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